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EP Eponyme Neïmad (2013)

1. Bien plus loin

2. Mélina

3. Souris-moi

4. Je r'pense

bienplusloin

Il y a l'avant il y a l’après, Il y a toujours il y a jamais

On passe notre temps à rêver, à repenser ce qu'on a fait

Vivre dans son passé, c’est comme renoncer d’avancer

Pourquoi ne pas songer à demain, on irait quand même bien plus loin

 

On irait quand même bien plus loin

Plume de vautour entre mes doigts, des mots entre l’ombre et la lumière

J'écris ma vie sur un parchemin, souillé à l'encre d'hier

Des buvards jonchés sous ma main, épongent mes blessures de guerre

Serais-je toujours là demain ? se demandait mon grand-père

 

On ne cherche plus un être à marier, ni le charmant ni la princesse

Mais quelqu'un de juste sur qui compter, pour plus d'un soir ou pour ses fesses

Les temps ont beaucoup changé, séparant les générations

Brassens l'a très bien raconté, au fil de ses chansons.

 

Un jour ma pendule s'arrêtera, ses aiguilles resteront figées

Quand bien même rien n'y fera, pas même le meilleur des horlogers

C'est alors que j'irai là-bas, sereinement de l'autre côté

Car je n'aurai plus d’autres choix, que d'enfin me reposer

 

Pourquoi ne pas songer à demain, on irait quand même bien plus loin

Pourquoi ne pas songer à demain, on irait quand même bien plus loin

Pourquoi ne pas songer à demain, j’ai envie d’aller plus loin

melina

​

Ma fille est là tout près de moi

Je sais c'est peu deux fois par mois

Je l'aide à finir son repas

Elle me sourit et me dit: "Merci Papa"

​

Y'a tant de choses que je regrette

N'avoir pas trouvé l'union parfaite

Tu es venue après 9 mois, je n't'attendais pas

Mélina

​

Déjà dimanche et il fait beau

Mad'moiselle met ses lunettes et son chapeau

Je l'emmène au bord de la mer

Je fais d'mon mieux pour être un bon père

​

Bientôt dix-huit heure tu vas repartir

Tu seras à nouveau loin de moi

Me reste tes éclats de rire

Et ces mots que tu laisseras: "Je t'aime Papa"

​

Y'a tant de choses que je trouve chouette

Te regarder jouer faire ta starlette

Tu reviendras comme à chaque fois

Je t'attendrai là cette fois

Je t'aime aussi...

Mélina

​

​

J’avais tant de limites, A ne pas dépasser

Bien sûr tu étais là pour me les rappeler

Quand mes parents le matin partaient travailler

C’est sur toi la journée que je me reposais

 

A présent au ciel que tu as eu tes ailes

Tu peux bien t’envoler, je ne suis plus inquiet

Ne t’en fais pas pour moi quelques larmes et ça ira

Alors grand-mère, mamie près d’un nuage

Quelque soit mon âge, je t’en prie souris-moi

 

On naît, on grandit, on vit, on vieillit on meurs

C’est une question de jours, une question d’heure

On perd du temps à chercher un certain bonheur

Sans s’apercevoir qu’il est tout près du cœur

 

Tu m’as vu grandir, je t’ai vu partir

Au travers de bons de mauvais moments

Ce sont des souvenirs desquels je ne peux fuir

C’est la course du temps… la course du temps

 

Des nuages obscurcissent à nouveau mon ciel

La nuit venue je cherche encore mon soleil

 

sourismoi

Loin des yeux loin du cœur, une formule qui m’écoeure

J’écris ces mots dans cet instant de douleur

Et puis pendant des heures, je me remémore

Ces quelques photos qui perdent leurs couleurs

 

Maintenant tu n’es plus là pour me dire ceci-cela

M’engueuler encore une fois

Chaque jour je penserai un peu à toi

Comme Pascal, Pépère, Grande-Mamie et Papa

 

Dis-leur bonjour pour moi et la famille

D’y penser j’en ai les yeux qui brillent

Je l’ai chanté plus tôt c’est une question de temps

On se reverra tous bientôt comme avant

 

Comme un jour de l’an

Ou autour d’un verre pour un anniversaire

 

Souris-moi, souris-moi

Encore une fois, Prends-moi dans tes bras

Serre-moi contre toi, Une dernière fois

Tu me manques déjà…

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